Alec ن Archambault
@AlexArchambault
Mon Sep 07 10:42:16 +0000 2020

Tiens, en parlant de fausses nouvelles, c’est parti pour un debunkage en règle d’un papier à relents complotistes sur la #5G "Déploiement anticipé et illicite"
Encore + inquiétant quand il provient d’un titre spécialisé qui est censé maitriser le droit
https://t.co/8gcU4BMA1J

Oui @MagDecideurs, je parle de vous. Se baser sur l’argumentaire d’activistes, c’est votre droit. Ne pas le soumettre à l’épreuve du contradictoire et de la vérification de ce qui est ânonné, c’est plus embêtant concernant un titre spécialisé. https://t.co/0gGWkKwmbO

Bref, on reprend.
Contrairement à une croyance largement répandue, non, il ne faut pas d’autorisation pour déployer une *technologie*.
Par contre, oui, il faut une autorisation pour pouvoir utiliser certaines *fréquences*, qui appartiennent au domaine public de l’Etat.

Or en la matière, principe de neutralité technologique oblige, les autorisations (publiées au #JORF, c’était si compliqué d’aller vérifier ?) dont peuvent se prévaloir les opérateurs ne sont pas rivées sur une technologie donnée. Il est donc tout à fait possible de faire de la 5G https://t.co/DXNl4KVJZb

L’exemple choisi concerne SFR, mais cela concerne également Orange, Bougues ainsi que Free Mobile, mentionnée dans l’article sans visiblement prendre la peine de solliciter un éclairage plus avisé nous dirons.
Même si les opérateurs sont des méchants, il reste l'@Arcep, non ? https://t.co/VfCpLe3dFA

Et cela est valable aussi bien pour les fréquences 700 MHz, que pour les 800 / 900 / 1800 / 2100 et 2600 MHz, supportant les technologies antérieures à la 4G (ici un exemple concernant le #refarming, ie possibilité d’utiliser une autre techno, des fréquences initialement 2G) https://t.co/twyfdnrDAo

Et comme le précisent les autorisations d’utilisation des fréquences, les conditions d’utilisation (et notamment les puissances maximales d’émission) sont les mêmes quelle que soit la technologie utilisée : les limites valables pour les 2, 3 et 4G s’appliquent à la #5G

On passera enfin sur la confusion antenne / pylône / site radio ainsi que FFT (dont les propos gagneraient à être moins équivoques, tout le monde n’est pas expert réseau) / ARCEP. https://t.co/8txjsK14lB

Donc pour la dernière fois, ce qu’on présente un peu trop facilement comme «licences 5G» n’est pas une autorisation d’utiliser une technologie donnée, mais de pouvoir utiliser certaines fréquences, en l’occurrence 3,5 et 26 GHz, sachant que cette dernière bande n’est pas ouverte

Et on rappellera que les fréquences 3,5 GHz et 26 GHz sont déjà utilisées depuis plus de 2 décennies pour d’autres usages (boucle locale radio, faisceaux hertziens, signalisation ferroviaire), sans les limites applicables aux antennes mobiles… et sans scandale sanitaire à la clé

Enfin, l’ANSES n’a pas le monopole mondial des études de santé sur l’impact des ondes radio. Avant de l’ouvrir sur le sujet en brandissant le principe de précaution, il n’est pas interdit de se plonger dans ce que les Suisses ont compilé sur le sujet
https://t.co/WSgR8fQaSj

Mon Sep 07 11:48:57 +0000 2020