Cet ouvrage s’appelle le « Pont des soupirs ».
Et il a une histoire cachée.
Thread ⤵️⤵️⤵️ https://t.co/GsVnObDMVv
Nous sommes au début de chemin de fer.
Gare du Nord à Paris.
Des milliers de passagers déjà se pressent pour prendre les trains. https://t.co/8kHrbsYetS
Et à l’époque bien sûr, toutes les locomotives sont à vapeur. https://t.co/Q3AlBzOlWd
Tous les trains Grande Ligne en partance pour Lille, Bruxelles, Amsterdam… passent sur la ligne de Paris à Creil.
Hors cette ligne a un profil difficile. https://t.co/81YhZW6Jd0
De Paris a Survilliers Fosse ( aujourd’hui gare de @RERD_SNCF ), ça monte.
Ça monte beaucoup pour une machine à vapeur. https://t.co/GMGXEiTdpi
Et pour qu’une machine à vapeur ait de la puissance, il lui faut de charbon.
Beaucoup.
Le chauffeur doit donc en brasser énormément. https://t.co/ewOw91d97K
Pendant 30 km, c’est coup de pelle sur coup de pelle.
Le chauffeur ne se repose pas un seul instant.
Le ventre de la machine a faim.
Et, au bout de ces interminables kilomètres , le sommet de la côte. https://t.co/PiCeuQnVTW
Le chauffeur pose enfin sa pelle, et pousse un soupir de soulagement.
Au « pont des soupirs ». https://t.co/ZxpjOfuny1
Le train fait la bascule jusqu’à Creil avec son inertie.
Bien évidement, ça fonctionne dans les deux sens.
Aujourd’hui, n’importe quel train grande ligne électrique qui arrête d’accélérer au pont, file jusqu’à Paris Nord sans soucis.
C’est ainsi que se perpétue la légende du pont.
Thread Off.
Bisous.