Certains se vexent vite alors je vais préciser certaines choses.

Je fais volontiers humanité commune avec ceux qui déplorent ce qu'endurent les civils, TOUS les civils, entre la Méditerranée et le Jourdain. Savoir qu'une jeunesse entière à Gaza ne connaît que la guerre me navre.

Je suis avec ceux qui critiquent vertement le blocus, pour peu qu'ils n'oublient pas de préciser plusieurs choses :
1. Il n'y avait pas de blocus entre Août 2005 et Juin 2007. Il y avait des champs, des serres, des usines, des business d'exportation de fleurs ou de légumes bios.

Personne n'a demandé au Hamas de tout saccager et de remplacer ces choses qui faisaient vivre des centaines de gazaouis par des sites de lancement de roquettes.

Ni de faire fermer les derniers vestiges de la zone industrielle d'Erez, qui faisait travailler des milliers de gens.

2. Ce blocus a été mis en place par Israël ET l'EGYPTE. Parce que, côté égyptien aussi, on a une assez mauvaise expérience de l'Islam radical, qu'il soit politique ou militaire.

Maintenant qu'on a dit ça, oui, on peut volontiers critiquer le blocus.

Je n'ai pas de problème à souligner la naïve stupidité qui consiste à s'imaginer qu'en étouffant des gens et en les poussant dos au mur, ils se retourneront contre ceux qui les dirigent. Ca n'a jamais marché nulle part dans le monde, pas de raison que ça fonctionne à Gaza.

Les gens qui reprochent à Israël le faible bilan humain, vous n'êtes même pas dignes de mépris. Vous n'êtes que des imbéciles, sordides. Je ne m'abaisserai pas à vous expliquer pourquoi ce bilan est, heureusement, faible. Restez idiots, et de préférence, silencieux.

Les gens qui font semblant de ne pas voir la situation dans son ensemble, les intoxiqués aux blockbusters américains, les ignorants absolus, les héros du clavier qui sont prêts, de chez eux en Europe, à se battre jusqu'au dernier palestinien, pareil.

Les idéologues qui ne voient ni ne comprennent le monde qu'au travers des discours de leurs gourous, d'extrême-droite ou d'extrême-gauche, incapables de saisir les subtilités et implications d'une situation à laquelle ils ne panent rien, pareil. Passez votre chemin, tous.