Ludivine Bantigny

Le 5 juin 1977 sur un piquet de grève, un ouvrier syndiqué à la CGT, Pierre Maître, a été tué d'une balle en pleine tête par un commando d'une organisation patronale & du SAC (le Service d'action civique). À Reims la stèle à sa mémoire a été vandalisée par un groupe néofasciste⤵️ https://t.co/bd6TotDfAk

Sur la stèle, il est écrit: "Ici est tombé Pierre Maître, militant de la CGT, assassiné par un commando fasciste, alors qu’il luttait pour la liberté et le progrès social." Elle a été vandalisée en un "Ici est tombé Pierre Maître […] grâce à un commando fasciste..."

"Pour les anciens des Verreries mécaniques champenoises la plaie ne s’est jamais refermée: 40 ans après la fusillade qui foudroya leur camarade Pierre Maître d’une balle en pleine tête & blessa grièvement 2 autres verriers Raymond Richard & Serge Vermeulen
https://t.co/ExMdlYnCtW

Le commando assassin comptait 5 hommes membres de la Confédération française du travail (CFT), organisation pro-patronale qui avait l'habitude de "casser du gréviste", et 2 d'entre eux appartenaient au Service d'action civique (SAC), milice fondée sous les auspices de De Gaulle.

Il faudrait sans doute mener un travail de terrain sur cette histoire, dont les plaies en effet ne sont pas refermées. Peut-être un ou une journaliste qui lirait ce fil? Un travail de recherche pour un master d'histoire?
L'émotion avait été grande dans la population rémoise. https://t.co/FAil1PszsZ

Le chef du commando et tireur s'appelait Claude Leconte. Membre du SAC, il avait été envoyé à Reims pour briser les grèves chez Citroën et, avec un groupe d'hommes de main, dans d'autres entreprises rémoises.
@MaitronD
https://t.co/RxovaLeAdN

Tue Jan 25 06:54:32 +0000 2022