Bon allez, on se lance, après tout c’est l’été et si vous êtes encore là c’est que vous réussissez à peu près à me supporter : https://t.co/9SjQkZRvVV
2021 : je rate le film avant Cannes, je le rate pendant, je le rattrape fin juillet aux Halles et je prends une torgnole gigantesque. Idée géniale et érudite, histoire folle, film dément. https://t.co/TJFZDtPxIG
2020 : après la bombe « Good Time », les Safdie bros récidivent avec un film (et un personnage) aussi malsain qu’attachant, tendu, baroque et branque, dans un New York loin des cartes postales. Sandler n’a jamais été (et ne sera sans doute plus jamais) aussi formidable. https://t.co/uWqfrpnqJW
2019 : Marco Bellocchio claque sans prévenir un nouveau chef d’œuvre à 80 piges, avec un récit à la fois intime et universel, un formidable personnage romanesque, des comédiens au top et autant de scènes inoubliables. Et une histoire vraie, évidemment. https://t.co/wJOHQtZAMQ
2018 : J’avoue que jusqu’à ce film, je n’aimais pas trop Ben Foster. Sa ganache, ses éternels rôles de psychopathe pénible. Et Debra Granik est arrivée, et avec elle ce petit film aussi miraculeux que bouleversant. https://t.co/WHCjiT0MLD
2017 : @thierrydeperett confirme son grand talent en nous racontant une séquence particulière du nationalisme corse, avec des interprètes brillants, plusieurs scènes d’anthologie, et un film qui remue les tripes dans des endroits où j’ai passé mon enfance. Belle claque, encore. https://t.co/KGrfHvCPFg
2016 et ex æquo : la splendide histoire d’amour lesbienne et contrariée du grand Todd Haynes et le polar-western à l’ancienne, sec et à l’os, de David MacKenzie (et encore Ben Foster tiens) https://t.co/Ee5jq55rnO
2015 : il y avait pourtant une sacrée concurrence avec « Fury Road » et « Vice Versa », entre autres, mais « It Follows », sa relecture du genre, son apparente simplicité, sa gestion de la peur, et ses nombreux hommages, restera le film qui m’a le plus secoué de l’année https://t.co/fUfIha5nNf
2014 : Nolan prend au vol McConaughey - dans la meilleure période inouïe de sa carrière - et nous trousse une histoire casse-gueule d’amour qui fait pencher le temps et l’espace, et me happe et me bouleverse totalement, pour un cinéaste supposément « froid ». Chef d’œuvre. https://t.co/XiWFaEWhpM
2013 : je galère pour choisir mon film de l’année, mais 6 jours avant 2014, Marty débarque avec sa comédie hénaurme, déchaînée et épuisante, vulgaire à souhait, inspirée du grotesque italien, et emporte forcément mon suffrage https://t.co/iQdS2A95qc
2012 : Rian Johnson fracasse tout avec une histoire de SF originale et complexe, trois acteurs irrésistibles, et des scènes qui ne quitteront jamais votre rétine ni votre cerveau. Formidable et sans doute le dernier grand film de la carrière de Bruce Willis. https://t.co/wU0jopFRt8
2011 : Pierre Schoeller filme son histoire politique comme un thriller lancé à toute allure et à contresens sur l’autoroute. Puissant, percutant, et magnifique prestation signée Michel Blanc. https://t.co/DiiQKzBtCH
2010 : David O’Russell aligne déjà sa galerie de stars dans ses films « à Oscars » avec concours de perruques, mais ici ça fonctionne très bien, de Wahlberg naïf et dépassé à Bale (forcément) en roue libre, en passant par des seconds rôles merveilleux et une plongée white trash https://t.co/PqlHBKPpFT
2009 : quand Pixar rimait encore avec merveilleux, avec cette histoire incroyablement tendre et inspirée. Si comme moi tu ne t’es jamais remis du montage sans paroles du début. https://t.co/EEGQ8JEzEs
2008 : « il y a un peu plus je vous le mets quand même ? » quand Nolan bourre jusqu’à la gueule son récit épique et vertigineux, entre un hommage à « Heat » et 200 rebondissements, plusieurs plans iconiques, et un Ledger littéralement traumatisant qui écrase tout le film https://t.co/OWsOu0exUh
2007 : impossible de choisir entre ces deux merveilles. Et dire que la même année il y avait aussi « No country for old men » et « Death Proof ». https://t.co/wMOCinxMMu
2006 : le choix est impossible, avec Les Infiltrés, Les Fils de l’homme, Le Prestige, Black Book, etc. Et pourtant, pas plus fan de James Bond que ça au départ, je salue ce miracle absolu réussi par Martin Campbell. Tout, absolument tout, est parfait. https://t.co/3UHDIa1tkK
2005 : là encore, la concurrence est rude, mais un David Cronenberg faussement sobre et assagi (qui sera ensuite « récupéré par les festivals » diront certains) adapte une BD et claque un film haletant et en tous points remarquable. https://t.co/rsD1Ks8KgE
2004 : j’aime bien Michel Gondry, pas forcément tout. Mais là il m’avait fracassé, avec une histoire d’amour si belle, émouvante et si originale aussi. Et quelle prestation de Jim Carrey, quand même. https://t.co/FCMoTT5A4U
2003 : la légende, la fondation. Le mythe. Le roi. Le respect. https://t.co/EEBr115ysn
2002 : Spielberg entame sa série de collaborations avec Tom Cruise dans la SF, pour un produit fini absolument remarquable, complexe et bluffant visuellement. Ces deux-là étaient forcément faits pour s’entendre et réussir de belles choses. https://t.co/dw8QQ6oeQ1
2001 et ex æquo : le chef d’œuvre inégalable de David Lynch et le mélo tout en retenue de Moretti https://t.co/g8dMP0w7sq
2000 : quand je pense que je suis sorti de la séance à l’époque en disant « mouais, c’est moins bien que Sixième Sens ». On est con quand on est jeune, pas vrai ? https://t.co/CMsdyZKjoz
1999 : oui je sais le film date de 1998, mais en France il est sorti en février 1999. A chacun sa guerre. https://t.co/sWJP7wZ7Mo
1998 : OK c’est l’année de « Saving Private Ryan » mais que peut-il face à sans doute la meilleure comédie de l’histoire ? https://t.co/TcTUJ56sat
1997 : je n’aime pas tout de Miyazaki, qui semblait parfois un peu se répéter (« Le vent se lève », « Le vent dans le ciel », « Le vent au vent », « Le vent souffle en Arizona » etc) mais Mononoké c’est une pure merveille. https://t.co/jZ2UFEBhET
1996 : Pour moi, le meilleur film du regretté Bertrand Tavernier, avec un Torreton extraordinaire de bout en bout, qui prouve s’il en était besoin qu’il fait partie des meilleurs comédiens français https://t.co/x3cZWYD6sV
1995 : @ERaspiengeas l’a déjà mieux dit, une année faste pour le ciné, mais c’est Marty encore lui qui ramasse les copies avec son opéra si flamboyant, si grandiose. Son chef d’œuvre absolu et film-somme, avec des comédiens (inoubliable Sharon Stone) en état de grâce. https://t.co/qGAs32JBl8
1994 : pourquoi vouloir à tout prix opposer ces deux monstres alors qu’on peut continuer à profiter des deux ? https://t.co/wWng0ZKdMV
1993 : it was always you, Helen https://t.co/gMOx8xydeR
1992 : désolé « Impitoyable » et « Reservoir Dogs » mes chéris mais il aurait fallu sortir une autre année https://t.co/rJSpA72JUv
1991 : je veux tes vêtements, tes bottes et ta moto https://t.co/wWrDoVkCVT
1990 : j’ai vu cent fois « Les Affranchis », mais chaque fois que je revois Cyrano, je pleure https://t.co/ySjrkVcPPa
1989 : espiègle comme un écolier https://t.co/pVHCXvVTDc
1988 : viens m'voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête ! https://t.co/qSW9iuyGd6
1987 : bras de fer https://t.co/ccR2zfOLV7
1986 : compte sur moi https://t.co/7A5zk15c2B
1985 : la féerie dansante des sardines https://t.co/gKfu7jx3kD
1984 : Un, deux, Freddy te coupera en deux, trois, quatre, remonte chez toi quatre à quatre, cinq, six, n'oublie pas ton crucifix, sept, huit, surtout ne dors pas la nuit, neuf, dix, il est caché sous ton lit https://t.co/etZiLVRmoO
1983 : l’orgueil précède la chute https://t.co/3dgjSJLNjd
1982 : alien summer https://t.co/NbHc7DI6nt
1981 : « It is entitled "Naturon Demonto", roughly translated: Book of the Dead. The book is bound in human flesh and inked in human blood. » https://t.co/4azPSxxGob
1980 : deux salles (de cinéma) deux ambiances https://t.co/CNzbHWxD6Y
1979 : https://t.co/xvq9sTSsY1
1978 : la nuit où il rentra à la maison https://t.co/scx2Cr0TKj
1977 : nous ne sommes pas seuls https://t.co/Fy8ETlElV4
1976 : sans doute la meilleure définition d’un « chef d’œuvre » https://t.co/dL4v2FtqRq
1975 : « faites chier la vache » https://t.co/DAbR4aLPoz
1974: « Are you alone? »
« Isn't everybody? » https://t.co/0dy9PqWL4d
1973 : l’année des cavaliers seuls https://t.co/hBxymC3bMy
1972 : Luca Brazi dort avec les poissons https://t.co/uZDDw3wBDJ
1971 : Jack Carter > John Carter https://t.co/D4NzCfEOvn
1970 : « Je suis fatiguée. Fatiguée de t’aimer. » https://t.co/QVhUFLdQHi
1969 : encore deux films ex æquo, de styles très différents mais qui ont en commun brutalité et vengeance https://t.co/RazCpmHBGM
1968 :
« Judas was satisfied with 4,970 dollars less »
« There weren't no dollars in them days »
« But sons-of-bitches ? Yeah » https://t.co/LK97KPHKbY
1967 :
“They call me MISTER Tibbs!” https://t.co/RSPsN2TOaO
1966 : the ecstasy of gold https://t.co/XMZncSY4Lm
1965 :
« We're all doing time. Even the screws. » https://t.co/W76viQnaPB
1964 : je tenais à terminer cette énumération par un de mes films préférés, et pas forcément connu, de Sam Fuller, qui traite de sujets osés pour l’époque (prostitution, pédophilie) avec une Constance Towers inoubliable https://t.co/qZq8BDvn2i