Le drame de #SaintJust #PuyDeDôme vient illustrer un trou béant dans la politique française de prévention de la #radicalisation menant à la violence.

Depuis une dizaine d'années, celle-ci s'est consolidée, sous la direction du @SG_CIPDR.

Le dispositif de prévention mis en place, en cours de refonte, présente des atouts, notamment un réseau décentralisé interministériel regroupant, sous l'égide de l'UCLAT désormais intégrée à la DGSI, des référents des différentes administrations concernées.

Mais il est borgne, à ne s'intéresser exclusivement qu'à la radicalisation d'inspiration islamiste/djihadiste.

Pour autant, il ne faut pas prendre nos services de renseignement pour des perdreaux de l'année!
Bien sûr qu'ils observent tous les extrémistes, les contestataires, les sectaires, dès lors qu'ils présentent un risque de passage à la violence.

Mais si l'épouse ou un proche de Frédérik Limol s'était inquiété de sa dérive et avait cherché de l'aide auprès des autorités qu'ils n'auraient eu à leur disposition qu'un numéro de téléphone appelé… "StopDjihadisme"!

Il est urgent d'élargir les politiques publiques de prévention et les dispositifs afférents de remontée, fusion et analyse de l'information à TOUTES les formes de radicalisation.

Ce n'est jamais que ce que font depuis dix ans tous les grands pays occidentaux.

Je mentionne ici @Gravel91 @MarleneSchiappa, @NunezLaurent et l'@IHEMI_fr qui sont susceptibles d'être intéressés.