Dr Thomas Fressin
@TFressin
Fri Dec 18 11:56:32 +0000 2020

#PetiteHistoire sur les origines du #GIGN (partie 1). ⬇️
Un #thread à lire et à partager ! https://t.co/imL0KtYkIu

Bon, je l'annonce de suite : l'histoire du "Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale" n'est pas chose aisée...

Ca ressemble un peu à un panier de 🦀🦀🦀 quand on s'y intéresse. Et on n'a peur d'y perdre des plumes quand on l'expose. 🪶

Ceci étant, qui ne tente rien n'a rien. 🙂

Et le général @PLP178151, ancien patron du groupe, saura me dire si ce fil est conforme ou non. 😉

Et dans la négative, je requière malgré tout sa bienveillance & protection. 😄

Avant toute chose, demandons-nous quel fut le contexte de cette histoire ?

Années 1960-70 = nouvelles formes de banditisme et de multiplication des prises d'otages.

Citons celle de la centrale de Clairvaux (1971) ou des Jeux olympiques de Munich (1972). https://t.co/G7kbUkQMnn

En réaction, la @PoliceNationale créée en 1964 les Brigades de Recherche et d'Intervention (BRI), avec les Commissaires Broussard et Leclerc.

La @gendarmerie, habituée depuis +300 ans à #RépondrePrésent et à s'adapter aux nouvelles formes de menaces, décide de créer à Mont-de-Marsan en 1971 l'EPGM 9/11.

En tant qu'unité militaire, l'escadron est alors + à même de faire face aux raids terroristes et aux prises d’otages

Cet Escadron Parachutiste de la @Gendarmerie Mobile assurait alors les missions d’un escadron de marche de la mobile (maintien & rétablissement de l’ordre) mais également des missions aéroportées spécifiques.

Il est également désigné escadron prévôtal de la 11e division parachutiste.

[ Parenthèse : comme dirait @Gendarmerie_cgp : "Les prévôts sont partout !" 😉 ]

Afin d'avoir des forces d'intervention localisées à plusieurs endroits du territoire, la @gendarmerie envisage ensuite de créer un groupe d’intervention dans chaque région militaire.

Pour la région parisienne, un ECRI (équipe commando régionale d'intervention) est créé à Maisons-Alfort le 1er décembre 1973.

L'unité devient opérationnelle le 1er mars 1974, date qui sera retenue comme date officielle de la création du GIGN.

Et quand on décide de retenir une date liée à une unité plutôt qu'une autre, d'autant que l'une est antérieure à l'autre, il y a souvent contestations...

Et c'est là qu'on voit surgir un panier de 🦀🦀🦀...

Mais on ne s'attardera pas dessus. Continuons la #PetiteHistoire du GI.

Le 16 avril 1974, le GIGN de Mont-de-Marsan devient le "GIGN n°4" tandis que l'ECRI de Maisons-Alfort devient "GIGN n° 1".

Les numéros renvoyant au numéros des régions d'affectation :

➡️ Le groupe 1 opère sur les régions militaires 1,2,3,6 et le groupe 4 sur les régions 4,5,7.

Pour des raisons de coût et d'efficacité, le 31 mai 1976, les GIGN n°1 et n°4 sont dissouts pour former, le 1er juin, le GIGN à Maisons-Alfort.

L'effectif est alors de 32 hommes : un capitaine, un lieutenant (adjoint) et 5 équipes composées de 2 gradés et 4 gendarmes.

Si l'on part du principe que le GI est créé le 01/03/1974, sa 1ère opération (effectuée par l'ECRI de Maisons-Alfort si vous suivez) a lieu le 10 mars, pour neutraliser un forcené retranché dans un appartement avec une mère de famille et son fils à Ecquevilly. https://t.co/ZgONDgTfDD

Cette opération est un échec car le groupe d'intervention doit attendre pendant 17h pour avoir l'autorisation d'intervenir par le préfet. 👎

Bilan : le forcené a tué la mère de famille et son enfant, puis s'est tiré une balle dans la tête. 😢

Fin de cette première partie. La suite, un autre jour. 😉

La suite ⬇️ https://t.co/BktHwTeUVj

Sun Dec 20 17:15:14 +0000 2020