⚠️- La campagne a connu un incident inquiétant ce dimanche en Turquie.

Pendant qu'on était concentré sur le grand meeting du président Erdoğan à Istanbul...

Dans l'est du pays, à Erzurum, un meeting de l'opposition a été attaqué ⬇️
https://t.co/tHR8vHx1C5

Sur ces images, le maire d'Istanbul @ekrem_imamoglu - l'une des principales figures de l'opposition - est obligé d'interrompre son discours.

Juché sur le toit d'un bus de campagne, il est visé par des jets de pierres.

Dans la foule qui l'écoutait, plusieurs personnes ont été blessées dont de jeunes enfants ! https://t.co/ihbFn6q6PV

On voit ici très bien sur ces images les pierres tomber dans la foule rassemblée pour le meeting, c'est un caillassage en règle ⬇️
https://twitter.com/ankara_kusu/status/1655256740391182337

Là une vidéo montre ceux qui lancent ces pierres : quelques dizaines de jeunes
https://twitter.com/yirmiucderece/status/1655260184556470272

Une vue aérienne montre le bus de campagne du maire d'Istanbul qui commence à se déplacer.

Les jeunes assaillants continuent.

Un cordon de policiers les empêchent de s'approcher du bus mais ils ne semblent pas intervenir.

https://twitter.com/dokuz8haber/status/1655236095582384129

Une image de l'intérieur du bus après l'attaque ⬇️ https://t.co/fo81iQrIxr

Le maire d'Istanbul @ekrem_imamoglu dénonce la passivité de la police face aux provocateurs

Il sous-entend qu'il y a eu complicité des autorités

Les jeunes ont formé un cortège contre le meeting de l'opposition en faisant le signe des Loups gris, salut de l'extrême droite 🇹🇷

@ekrem_imamoglu On le voit sur ces images ⬇️

https://twitter.com/yirmiucderece/status/1655228016497246208

Ekrem Imamoğlu est rentré à Istanbul où un meeting de soutien a été improvisé dans la soirée à l'aéroport Sabiha Gökçen

De son côté le maire d'Erzurum - partisan du président Erdoğan - accuse le maire d'Istanbul d'être responsable des débordements :

https://twitter.com/trthabercanli/status/1655283346375684096

Le ministre de l'Intérieur turc Süleyman Soylu est sur la même ligne : "Ekrem Imamoğlu qui accuse les habitants d'Erzurum d'être des provocateurs est lui-même un provocateur [dans cette affaire]"

@https://twitter.com/suleymansoylu/status/1655279465461678083

Cette réaction du ministre de l'Intérieur sonne étrangement comme un blanc-seing à d'autres actions du même type.

Il reste 6 jours avant le premier tour de la présidentielle en Turquie.

L'opposition craint que la tension monte un peu plus d'ici le jour du vote.