[Thread] À la veille du procès des deux profanateurs racistes de la statue de Victor Hugo, les néonazis se lâchent à #Besançon. Les offensives parfois violentes s’enchaînent ces derniers jours, dans un silence total. https://t.co/uep2esBXFM
(1/13) Dès l’approche de la date d’audience, le petit milieu faf était en effervescence. À l’image du Tiktoker Romain Parreaux qui exhorte à soutenir « ses camarades » selon leurs souhaits, quitte à viser nommément la Maire et partie civile @Anne_Vignot (https://www.tiktok.com/@rom_dwyer/video/7185537945594531077). https://t.co/tHhaGVOY0K
(2/13) Dans cette droite ligne, un groupe errait hier soir dans le centre-ville. Au programme ni bière ni tourisme, mais une virée militante. Avec un objectif simple : un rassemblement « antifasciste » étant prévu demain, un maximum d’appels placardés doivent être occultés. https://t.co/jrShdnysl3
(3/13) Au passage les protagonistes en profiteront pour disséminer un reste d’autocollants de la « @CocardeFrancheC », mais surtout des confections maison explicites reprenant notamment la croix celtique, le symbole de la totenkopf, ou les mots « white boy. » https://t.co/s777MYlo1u
(4/13) Quant à l’identité de ces héros nocturnes, les témoins contactés sont catégoriques : entre Arthur Fillod et Rémi Kocjan, on retrouve un certain Théo Giacone… celui là même qui doit être jugé ce vendredi, dans une plaidoirie « apolitique » toute trouvée par ses avocats.
(5/13) On relève ces noms dans une longue série d’exactions commises ces derniers mois, dont la dernière œuvre collective remonte à la perturbation d’une marche contre les violences sexistes et sexuelles le 19 novembre dernier (https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-je-crie-pour-celles-qui-ne-peuvent-plus-environ-300-personnes-reunies-a-besancon-2658564.html). https://t.co/KuC93dZdhp
(6/13) Auprès d’eux, le dénommé Alexandre Meuret. Néonazi assumé, multi-condamné pour des violences aggravées, en sursis-mise à l'épreuve depuis le 22 août dernier, il continue pourtant de tabasser en toute quiétude… comme le 8 novembre 2022 (https://twitter.com/Toufik2Planoise/status/1590096209557217280). https://t.co/llSFktxliB
(7/13) Avec lui sa belle-mère et sa compagne Marie-Sarah Sokolova, cette dernière s’illustrant comme partenaire civile mais aussi militante de son cher et tendre. Sans surprise la ballade va donc dégénérer vers 22h30, alors que le trio arrache des affiches rue Bersot.
(8/13) Deux jeunes femmes passent simplement par là, elles ne sont pas activistes ou engagées mais l’une d’entre elle est racisée. Brusquement, elles sont apostrophées par Sokolova… qui en vient aux mains ; Meuret intervient dans la foulée, avec une brutalité inouïe.
(9/13) Il assène plusieurs coups et vocifère, mais en état d’ivresse manifeste il se rate souvent et manque de perdre l’équilibre. « Moi je suis un facho et je vous emmerde » balance l’ultranationaliste aux étudiantes, dans un ultime sursaut d’orgueil en prenant la fuite. https://t.co/IWk4KAZmXG
(10/13) Si la police nationale est prévenue, les agents dépêchés sur place se montrent peu diligents : « ça ne sert à rien d’aller au commissariat, en plus vous savez les caméras ici elles ne filment rien. Rentrez chez vous, c’est mieux » auraient-ils conseillé aux plaignantes.
(11/13) Les chiens ne font pas des chats. Voilà comment le Procureur Étienne Manteaux analysait le 26 décembre dernier un cortège néonazi, avec musique raciste, bras tendus aux cris de « Sieg Heil », banderole et fumigènes, intimidation de riverains et collages de stickers SS. https://t.co/CSKyjiO4Q1
(12/13) Quant à certains « journalistes » locaux, pour eux il faut impérativement taire ce panorama édifiant et renvoyer dos-à-dos antiracistes et nostalgiques du IIIe Reich. Que la population dénonce ce climat, c’est « intimider » ces braves garçons et « inciter à la haine. » https://t.co/GeqmZLkZHP
(13/13) Choquées par cet ensemble, les victimes sont décidées à déposer plainte et rendre l’affaire publique. « Ce qu’il s’est passé hier soir est monstrueux, ça ne devrait jamais arriver. Tant de haine et de violence avec une telle impunité, on n’aurait jamais cru vivre cela. »