Ăa vous dit une petite histoire ? Vous avez Ă©tĂ© sages, alors je vous raconte.
En fin d'aprÚs-midi, j'ai une course à faire. En sortant, je vois 5 types, tous habillés en blanc. Ils parlent français.
L'un d'entre eux s'arrĂȘte au tabac et j'en profite
"C'est parce que vous avez perdu un pari que vous ĂȘtes tous habillĂ©s en blanc ?"
Le type, appelons-le Pierre m'explique qu'ils vont Ă une soirĂ©e thĂ©matique. Ils m'invitent Ă les rejoindre si le cĆur m'en dit.
Pourquoi pas ?
Je les rejoins vers 21h30.
Entre-temps, il m'explique qu'ils sont ici pour trois jours, pour un séminaire d'entreprise.
Pause gaufre. Je reviens aprĂšs la gaufre. https://t.co/fuRFJD8rdq
Me revoilĂ . https://t.co/tedPUCjWfm
Donc, Pierre m'explique qu'ils sont en séminaire d'entreprise, que c'est leur derniÚre soirée et qu'il n'y a pas de problÚme pour que je les rejoigne, son patron (et ami d'enfance) est d'accord.
Me voilĂ en route pour le rooftop. Je m'installe et commence Ă discuter.
Surprise ! Pierre et moi avons un passĂ© professionnel commun. On parle de nos boulots, de l'Ăźle, etc. Petit Ă petit, la table se vide. Je n'y fais pas attention : ici, il est interdit de fumer presque partout mĂȘme en extĂ©rieur et donc en terrasse.
Je pense que les gens sont simplement aller fumer. Puis, quelqu'un demande à parler en privé avec Pierre. Il s'excuse de me laisser seule et s'en va. Et là , il reste une autre personne à table.
La nana s'approche de moi et prend des tonnes de précautions orateurs (ça ne sent jamais bon). Pour finir par me dire "en fait, ce serait mieux que tu t'en ailles parce que tu casses la cohésion de l'équipe. On a un passif à régler."
Je lui fais mon plus beau sourire et lui dit que je comprends parfaitement. J'attends que Pierre remonte pour lui dire au revoir. Je m'apprĂȘte Ă prendre congĂ©s en prĂ©textant un serveur informatique qui serait tombĂ©, histoire de sortir Ă©lĂ©gamment.
Sauf que la nana dit Ă Pierre "j'ai dit Ă Tris de s'en aller parce qu'elle casse la cohĂ©sion de l'Ă©quipe." Le pauvre Pierre a changĂ© de couleur. Je lui propose de me raccompagner Ă la porte. Le garçon est totalement dĂ©confit. Et gĂȘnĂ©.
D'autant plus que son boss avait donné son aval à ma présence. Je me permets de lui donner mon interprétation de la situation (attention : poésie).
"Laisse-moi deviner : tu t'en es tapé une et ses copines et elle espéraient que vous arriveriez à mettre les choses à plat pendant le séminaire ?"
Pierre, avec l'air du gosse pris la main dans le pot de confiture "oui"
Moi "on ne t'a jamais dit qu'on ne faisait pas ses besoins lĂ oĂč on mangeait ?"
On en a rigolé cinq minutes et je suis partie me promener.
VoilĂ voilĂ :D