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J’aime assez la dĂ©cision rĂ©cente du DPA autrichien pour invalider Google Analytics. On y trouve des choses extrĂȘmement passionnantes pour une fois.
https://t.co/AUGPfG4Uc7

C’est une nouvelle fois actĂ© qu’une DCP est une DCP non pas parce que vous pouvez identifier l’individu, mais bien parce qu’il existe quelque part sur la planĂšte un moyen (dont vous n’avez pas forcĂ©ment connaissance) de lier l’information Ă  l’individu.

Comme résumé par NYOB : « It is sufficient that the data subject can be identified; an actual identification is not necessary. »

J’aime aussi la rĂ©flexion autour de la sensibilitĂ© de l’adresse IP (applicable plus gĂ©nĂ©ralement Ă  toute DCP). Les services de renseignement US (aussi gĂ©nĂ©ralisable Ă  d’autres pays, dont le vĂŽtre) peuvent utiliser cette seule information pour lancer par la suite des

attaques/infections/monitoring ou autres actions enfreignant vos droits.

Et pour le coup c’est explicitement actĂ© dans la dĂ©cision autrichienne : vos analyses de risques sur ce simple point ne peut pas ressortir autrement que en « high risk ». Avec tout ce qui suit derriĂšre comme implication pour vos mesures de protection de ces DCP.

RĂ©flexion intĂ©ressante aussi, un simple UUID est par nature du coup une DCP. MĂȘme si personne ne sait remonter spĂ©cifiquement Ă  un individu prĂ©cis, les services de renseignement peuvent s’en servir pour instruire des recherches et tenter de suivre cette information.

Ça rejoint la notion de « vector » utilisĂ© par la NSA dans les documents Snowden. « On ne sait pas (encore) qui sait, mais on sait que c’est quelqu’un ».

Thu Jan 13 11:33:45 +0000 2022