Le complotisme se combat par l'éducation, la vulgarisation scientifique et la mise à disposition des ressources et informations publiques, pas en tapant sur la tête des gens en leur hurlant qu'ils sont stupides (ça c'est juste pour essayer de montrer qu'on est plus intelligent)
Je suis de plus en plus convaincu de l'urgence de remplacer la parole politique (qui est par définition critiquable par tout le monde, et souvent peu qualitative) par la parole de professionnels publics qui maîtrisent les sujets de politique publique dans lesquels ils évoluent
On a besoin d'entendre des profs parler d'éducation, des juges parler de justice et des directeurs d'hôpitaux parler de santé publique. Sauf que ça passe inévitablement par une nouvelle définition du devoir de réserve, qui est conçu aujd de manière trop rigide et contreproductive
On peut difficilement en vouloir aux gens de finir par se méfier, quand on leur fait croire que des communicants de la dernière heure maîtrisent tous les dossiers, dans tous les domaines, tous les matins