Nicolas Berrod
@nicolasberrod
Sun Mar 28 07:48:24 +0000 2021

Le nombre de nouveaux cas quotidiens explose depuis dix jours, mais celui de tests réalisés aussi. Cela peut-il permettre de "relativiser" la hausse des nouveaux cas positifs ? Pas tant que ça ⤵️ #Covid19
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En une semaine, le nombre de personnes testées positives chaque jour a augmenté de 16,4% et celui de tests réalisés a grimpé de 12%. Le taux de positivité (nombre de personnes positives rapporté au nombre de personnes testées), lui, a peu augmenté.
2/12 https://t.co/xhjMzgDdPW

A noter qu'on ne connait pas précisément la répartition des tests réalisés entre PCR naso-pharyngés, antigéniques, et PCR salivaires. Du 8 au 14 mars, les antigéniques représentaient moins de 30% du total, et les salivaires 3%.
https://t.co/FA0HrEXNYY
3/12 https://t.co/E0STwtuGmn

Certains pourraient penser que l'augmentation du nombre de nouveaux cas s'explique en grande partie par l'accélération du dépistage. Le fameux "on trouve plus car on cherche plus". Sauf que le nombre de tests augmente surtout chez les moins de 20 ans. (@MeteoCovid)
4/12 https://t.co/SxibCXJGRq

Jeudi, pour la première fois, Santé publique France a d'ailleurs détaillé l'évolution des indicateurs sur des tranches d'âges beaucoup + fines. Le taux de dépistage augmente dans toutes les classes, surtout chez les 3-5 ans (+66% en une semaine) et les 6-10 ans (+45%).
5/12 https://t.co/WIc0EOonM9

Cette augmentation a débuté lors de la rentrée scolaire après les vacances de février. Elle semble s'expliquer principalement par les opérations organisées dans les établissement scolaires, et qui se veulent "massives" (tout un établissement peut se voir proposer un test).
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Ainsi, le ministère a annoncé vendredi que 200 000 tests salivaires avaient été réalisés sur des élèves ou du personnel du 15 au 22 mars...pour seulement 0,5% de positifs. Sur la même semaine, au total, plus de 660 000 moins de 20 ans ont été testés.
https://t.co/bFHddGmzwN
7/12 https://t.co/MrDoauxEeL

Chez les enfants et les ados, le dépistage augmente davantage que l'incidence. C'est donc pour cela que le taux de positivité y a diminué. Mais il augmente légèrement dans toutes les autres tranches d'âge (et il repart aussi à la hausse chez les 10-19 ans).
8/12 https://t.co/Xcr65mxCJV

En résumé, la forte augmentation du dépistage s'explique principalement par la situation chez les enfants et les ados (poke @s_jourdain). Et comme l'incidence augmente dans toutes les classes d'âge (/@gforestier), ce n'est pas seulement car "on cherche plus".
9/12 https://t.co/lDrrBHqPLS

Même chez les moins de 18 ans, "cette augmentation du nombre de cas est préoccupante, en particulier en raison du risque de contamination intrafamiliale secondaire", alerte SPF. En clair, que ces jeunes positifs ne contaminent des proches.
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https://t.co/ANv9J6be0l

Si prend les choses à l'envers, le "on trouve plus car on cherche plus" ne se vérifie pas toujours non plus. Avant les fête de fin d'année, le nombre de tests a explosé... sans aucun impact sur la courbe des nouveaux cas. Le taux de positivité, lui, a logiquement plongé.
11/12 https://t.co/v9dy1XY9BK

Beaucoup de personnes voulaient à l'époque être sûres de ne pas être positives avant d'aller retrouver leurs proches pour Noël. Elles ne se seraient sinon sans doute pas fait tester à cette période, et n'avaient donc le + souvent pas été positives.
12/12
https://t.co/Imf5hTgwDn

Sun Mar 28 07:48:37 +0000 2021